Dystopie, Fantastique, Science-fiction

« Nil », Lynne Matson

Résumé

Comment s’échapper d’une île qui n’existe pas ?
Charley se réveille sur une île qui ne figure sur aucune carte. Elle y survit jusqu’à sa rencontre avec Thad, le leader des rescapés. Il lui apprend la vérité, glaçante : pour quitter l’enfer paradisiaque de Nil, il faut trouver une des portes qui apparaissent au hasard. Il n’y en a qu’une par jour. Une seule personne peut l’emprunter. Et les adolescents n’ont qu’un an pour s’échapper. Le compte à rebours a déjà commencé…

Mon avis

J’ai entendu parler de « Nil » sur la chaîne d’Audrey, alias Le Souffle des Mots, comme toujours ! Ce livre semblant être un survivor sur une île paradisiaque m’a pas mal intriguée… ! Malheureusement, je ressors un peu mitigée de cette lecture…

Les résumés qu’on fait de cette histoire font très survivor, mais en vérité… c’est un côté assez absent du récit. Ce qui m’a ennuyée dans ce livre, c’est le fait que ces jeunes tombent sur Nil via une porte, et puis ils subissent ce qui leur arrive sans forcément chercher à comprendre. J’ai beaucoup comparé ce premier tome à la saga du « Labyrinthe » où les personnages se posent tout un tas de questions et partent à la recherche d’une sortie. Dans « Nil », effectivement, ils cherchent une sortie, mais ils ne se posent aucune question. Il y a aussi des tensions dans le groupe du « Labyrinthe », dans « Nil » il n’y en a pas beaucoup, tout est trop beau pour être vrai.

De plus, le roman est fort centrée sur une histoire d’amour qu’on sent venir à des kilomètres. Etonnamment, moi qui ne suis pas fan des histoires d’amour un peu trop omniprésentes, ça ne m’a pas dérangée, même c’était clichés à souhait… ! Ce que j’ai bien aimé, surtout, c’est que même si c’était prévisible, certaines réactions m’ont surprise, ne se présentant pas toujours comme je l’aurais cru.

Malgré tout ce négatif, je dois avouer avoir bien aimé ce premier tome ! C’est la narration qui fait le tout, je pense, c’était très fluide, très agréable à lire. Et le fait de vouloir avoir des réponses à nos questions joue beaucoup.

Je pense que ce livre peut se lire comme un one shot, et j’avoue hésiter à continuer. J’aurais voulu avoir des réponses à mes questions, et j’espère les trouver dans les autres tomes… Si vous les avez lus, dites-moi si on en sait plus sur Nil par après, si vous le voulez bien.

Pour conclure, je vous recommande ce voyage sur Nil, une île aux apparences paradisiaques, mais qui réserve bien des surprises…

Note

🏝️🏝️🏝️/5

Fantastique, Jeunesse

« Les langoliers », Stephen King

Langoliers - Stephen King - Babelio

Résumé

À bord d’un vol vers Boston, dix personnes se réveillent, seules dans l’avion. Le reste des passagers s’est volatilisé. L’avion se tient sur un tarmac désert du Maine. Attentat, complot, faille temporelle ? Chacun a une théorie, mais c’est sans doute Dinah, une petite fille aveugle, qui en sait le plus long. Et c’est elle qui, la première, entendra ce bruit sourd, qui se rapproche…

Mon avis

Comme vous le savez probablement déjà, je suis fan des rééditions Albin Michel Jeunesse des nouvelles de Stephen King. Je n’achète que celles qui m’intéressent, et le résumé des « Langoliers » a titillé ma curiosité !

Malheureusement, l’histoire ne m’a pas plus emballée que ça… En vérité, ces fameux langoliers sont l’appellation d’une terreur d’enfant de l’un des personnages, et ils sont très peu présents dans l’histoire. Le doute est néanmoins permis : les personnages sont-ils fous ou entendent-ils vraiment quelque chose ?

Stephen King nous emmène dans le thème de l’espace-temps, je dois avouer que je ne m’attendais pas à une tournure pareille ! Je n’arrive même pas à déterminer si je dis ça dans le bon ou le mauvais sens…

Je dois avouer avoir été accro vers la fin de l’histoire, je voulais savoir si les personnages allaient s’en sortir, et si oui, comment ?

Comme souvent, avec King, on suit pas mal de personnages, et j’avoue avoir confondu un peu tout le monde tout au long de ma lecture.

Bref, j’ai connu beaucoup mieux avec lui, « Les langoliers » restent une petite déception pour moi…

Note

Image de Fantominus
Image de Fantominus
Image de Fantominus

/5

Fantastique

« L’Institut », Stephen King

Amazon.fr - L'Institut - King, Stephen, Esch, Jean - Livres

Résumé

Bienvenue à l’Institut.
Quand les enfants y entrent, ils n’en sortent plus.

Au cœur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent
dans la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.

Luke se réveille à l’Institut, dans une chambre semblable à la sienne, sauf qu’elle n’a pas de fenêtre. Dans le couloir, d’autres portes cachent d’autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.

Que font-ils là ? Qu’attend-on d’eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s’enfuir ?

Aussi angoissant que Charlie, d’une puissance d’évocation égale à Ça, L’Institut nous entraîne dans un monde totalitaire… qui ressemble étrangement au nôtre. Le nouveau chef-d’œuvre de Stephen King.

Mon avis

Comme vous le savez, je suis fan de Stephen King depuis un certain temps déjà. Comme des connaissances, fans de l’auteur aussi, m’ont vanté les mérites de ce titre, je dois avouer qu’il m’intriguait pas mal !

J’ai donc été un peu déçue, au début. L’histoire est lente à démarrer, et Stephen King relate un sujet vu et revu (télékinésie, entre autres). Bonjour « Carrie » et « Charlie » version 2021 ! King prend le temps de placer le décors dans lequel nous suivons un enfant kidnappé qui sert de cobaye pour des expériences dont le but nous est inconnu, bien que l’auteur nous parle des cerveaux de ce complot de temps en temps. Malgré ces scènes, on n’apprend pas grand-chose et je m’ennuyais.

J’ai persévéré pour savoir en quoi ce livre était si génial. Ce n’est que vers le milieu de l’histoire que tout a commencé à me passionner ! Celles/ceux qui ont lu le livre, verront peut-être de quoi je parle, je n’en dis trop rien pour ne pas spoiler. De là, des réponses nous sont enfin apportées et on veut savoir ce qu’il adviendra de ce gamin hyper intelligent ! Je n’ai vraiment plus pu lâcher le bouquin au moment des révélations finales.

Outre cette histoire de malade, nous suivons principalement le personnage de Luke Ellis, un gamin hyper intelligent qui m’a vraiment attendrie. Il a craint toujours d’exposer son intelligence, de peur qu’on croie qu’il se vante. Je pense que ça peut être une réalité, que des enfants vivent dans cette dualité, et je trouve ça chouette d’en parler dans un bouquin. Malheureusement, je ne me suis pas vraiment attachée aux autres personnages…

Certains passages peuvent sembler trop simples. Sur le coup, j’en avais été déçue, mais Stephen King apporte des réponses vraiment réfléchies par rapport à ces événements. Ce n’est pas simplement parce qu’il manquait d’inspiration que ça nous parait trop facile, ses explications sont tout à fait plausibles.

Un conseil, si vous entamez ce livre : surmontez l’ennui du début et persévérez ! Une fois que l’histoire bouge, ça devient beaucoup plus intéressant ! Même si le sujet a déjà été évoqué plusieurs fois dans ses romans, Stephen King nous offre un autre aperçu de la télékinésie, il nous offre du nouveau, et c’est une histoire de dingue qu’il nous raconte !

Je suis vraiment contente d’avoir poursuivi ma lecture, et « L’Institut » pourrait compter parmi mes titres préférés du King…

Note

🏢🏢🏢🏢/5

Fantastique, Jeunesse

La Cour des Miracles – tome 2, Victor Dixen

Vampyria, livre 2 : La Cour des Miracles | Lisez!

Résumé

Aux yeux de Versailles, Diane de Gastefriche a la faveur de Louis XIV l’Immuable, le vampyre suprême qui depuis trois cents ans impose son joug sanglant à la France et à l’Europe. En réalité, elle se nomme Jeanne Froidelac : elle appartient à la Fronde, organisation secrète œuvrant au démantèlement de l’empire du Roy des Ténèbres.

Dans le ventre de Paris apparaît une mystérieuse vampyre renégate, régnant sur une cour souterraine peuplée de goules et d’abominations. Louis charge ses meilleures lames de capturer cette rivale insaisissable et de s’approprier son armée : celle-ci le rendrait plus puissant que jamais. Jeanne parviendra-t-elle à éliminer la Dame des Miracles avant que le Roy des Ténèbres la capture ?

À travers ce nouveau tome de la saga Vampyria, Victor Dixen s’empare de la figure du vampire et entraîne les lecteurs dans une aventure fantastique et frissonnante, menée tambour battant. Une plongée palpitante dans les ombres d’un Grand Siècle éternel. Une épopée de fantasy baroque aux confins du temps.

Mon avis

Suite à ma lecture de « La Cour des Ténèbres », je me suis empressée d’en acheter le tome 2 ! Et j’en ai profité pour le lire pour le challenge littéraire 2021 : un livre sorti durant l’année en cours (le livre est paru vers mi-juin 2021).

Je suis abonnée à une sorte de malédiction concernant les tomes 2 des sagas : c’est souvent ce 2e tome qui me déçoit un peu plus. Concernant « Vampyria », j’avoue être un peu mitigée quant à cette lecture…

Peut-être l’ai-je lu trop vite après le premier tome ? Je n’ai pas trop réussi à entrer dans l’histoire. Je suis tout le temps restée en surface du récit, sauf à la fin.

Dans le premier tome, j’ai été déçue par l’absence du roy Louis XIV. Il en est un peu de même avec la Dame des Miracles : le peuple la craint sans même l’avoir vue.

Jeanne enquête sur cette Dame des Miracles, sans succès, et cela tourne un peu en rond. Néanmoins, ce tome est quand même riche en actions et en rebondissements ! Mais peut-être y en a-t-il un peu trop… ? Cela reste assez addictif quand même parce qu’on se demande constamment comment Jeanne va pouvoir s’en sortir.

J’ai beaucoup aimé découvrir Paris sous le règne vampyrique, avec ces noms de lieux touristiques modifiés (comme Notre-Damne au lieu de Notre-Dame, par exemple).

J’ai aimé suivre les aventures de Jeanne, la découvrir plus réfléchie et moins impulsive que dans le premier tome, même si je suis restée en surface du récit. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi ça m’est arrivé, j’aurais probablement dû attendre un peu plus avant de l’ouvrir, mais je n’ai pas pu m’en empêcher ! Enfin bref…

Le personnage de Jeanne soulève aussi de nouvelles questions, et je dois avouer qu’elles m’intriguent beaucoup ! J’attends la suite avec impatience…

Note

🧛🧛🧛/5

Fantastique, Jeunesse

« La cour des ténèbres » – tome 1, Victor Dixen

Vampyria, tome 1 : La Cour des Ténèbres - Victor Dixen - Babelio

Résumé

« Tu vas t’épanouir à Versailles telle une fleur exotique. Les vampyres du palais raffolent de tout ce qui sort de l’ordinaire. Mais attention : la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre faux pas s’y paye au prix du sang… »
En l’an de grâce 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique.
Trois siècles plus tard, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ?
Dans sa nouvelle saga Vampyria, Victor Dixen compose une uchronie baroque et horrifique, entre jeux de masques paranoïaques et frissons d’épouvante. Une plongée en apnée dans les ombres d’un Grand Siècle qui ne veut pas mourir. Une épopée palpitante aux confins de l’espace et du temps.

Mon avis

J’ai vu ce livre passer partout sur internet, et même si Victor Dixen ne m’a pas convaincue avec « Phobos » (le tome 1 dont vous trouverez mon avis ici), je dois avouer que ce Louis XIV vampirique (ou vampyrique, à la Dixen) m’intriguait !

J’ai lu ce livre pour le challenge littéraire 2021 : un livre avec un élément doré sur la couverture.

Je ne regrette pas du tout d’avoir donné une chance à cet auteur, j’ai adoré ce nouvel univers ! Le suspense et les secrets arrivent très vite, j’ai donc été rapidement happée par ce récit.

J’ai quand même eu un peu peur, parce que certains événements m’ont fait penser à la saga « La sélection », à laquelle je n’ai pas du tout accroché (mon avis est ici). Je veux dire par là que Jeanne arrive à devenir la pupille du Roy, et elle rejoint ensuite une école de noblesse. Jeanne nous décrit alors les robes, les coiffures, elle nous parle de certains cours, et ça m’a fait penser à cette autre saga. Mais chez Dixen, tous ces détails ne sont pas dérangeants, et ce premier tome est riche en rebondissements !

Certaines choses semblent toutes tracées d’avance, et je me suis parfois dit que tout était trop simple, trop facile, mais l’auteur arrive à tout détourner, et rien ne se passe comme prévu !

J’ai quand même été déçue sur un petit point : j’ai trouvé que Louis XIV n’était pas hyper présent (ce qui est normal, comme Jeanne vient d’une caste inférieure et monte les échelons petit à petit). Cela me fait donc hésiter quant à la poursuite de la lecture de cette saga, mais au vu des événements finaux, je pense que le Roy sera quand même plus présent dans le 2e tome… Je pense donc continuer « La cour des ténèbres ».

En résumé, ce récit est prenant dès le début, le roman est riche en rebondissements, et Victor Dixen arrive toujours à nous surprendre ! De plus, les descriptions des événements en présence des nobles vampyres font froid dans le dos et sont assez malaisants. Ce premier tome ne se finit pas sur un cliffhanger donc on peut s’arrêter là, si je puis dire, et celles et ceux qui sont intrigué(e)s par la suite des événements peuvent continuer la saga. Heureusement, le tome 2 sort vers la mi-juin, je pense le pré-commander !

Note

🧛🧛🧛🧛/5

Coups de cœur, Fantastique

Mois spécial Stephen King – Conclusion

Petit rappel

Si vous avez raté le lancement de ce mois spécial Stephen King, je vous renvoie vers mon article de présentation.

Toutefois, un petit rappel s’impose quand même ! Ayant terminé ma PAL d’hiver bien à l’avance, j’ai profité de l’attente entre cette PAL hiver et la PAL printemps pour me consacrer à mes livres écrits par Stephen King. Pourquoi ? Parce que cet auteur s’est très vite imposé comme mon auteur préféré. Je le cite encore aujourd’hui comme mon auteur favori, même si ce n’est peut-être plus trop le cas, ma phase horreur étant passée… Je collectionne les titres de cet auteur sans jamais prendre le temps de les lire, par peur d’être déçue, mais aussi parce que ça m’intrigue moins.

J’ai donc eu l’idée de ne lire que des livres du King en attendant le printemps. Je m’étais fixée de lire cette « PAL King » d’ici le 31/03/2021. Pour rappel, je comptais lire ces titres :

Carrie

C’est le titre que je préfère de cet auteur. Je l’avais déjà lu en 2013, et j’en avais gardé un bon souvenir. Je mourais d’envie de le relire ! C’est chose faite, vous trouverez mon avis ici.

La petite fille qui aimait Tom Gordon

J’ai toujours été intriguée par ce titre, mais je n’avais jamais osé l’acheter. J’avais peur de m’ennuyer en lisant l’histoire de cette petite fille de 9 ans qui se perd dans les bois. La nouvelle édition étant sortie, je me suis ruée dessus pour l’acheter, ayant flashé sur la couverture ! J’ai beaucoup aimé le personnage de Trisha qui est une gamine bien courageuse pour son âge ! Cette histoire est horrifiante de par son contexte. Vous trouverez mon avis détaillé ici.

Sleeping Beauties

J’ai acheté ce titre dès sa sortie. Résumé intriguant et couverture magnifique, il ne m’en fallait pas plus pour me ruer dessus en librairie ! J’ai beaucoup aimé ce titre qui est bien plus récent. Mon avis est ici.

Brume

J’ai vu son adaptation cinématographique plusieurs fois donc je connaissais déjà bien l’histoire, mais je tenais à en lire l’oeuvre d’origine. A ma grande surprise, même si le film est bien adapté, je suis restée captivée par ce récit ! La narration à la première personne fait des miracles 😉 Mon avis est ici.

Ce que je n’ai pas lu

Je ne suis pas arrivée au bout de ma PAL King. Je sais, on n’est pas encore le 31/03/2021, mais je n’avais pas envie d’aller plus loin. Les titres que j’avais prévus pour ma PAL printemps me faisaient de l’œil… !

Je n’ai donc pas lu : « Shining », « Histoire de Lisey », « Cujo » et « Marche ou crève ».

En vérité, j’avais commencé les deux premiers titres, mais je n’accrochais pas trop. De plus, j’ai déjà vu le film « Shining » et je dois avouer que je ne l’aime pas du tout ! Je sais bien qu’il existe des différences entre les livres et leurs adaptations, mais je ne voulais pas aller plus loin. J’ai décidé l’an dernier de ne pas me forcer à lire un livre si je n’y accrochais pas.

Je n’ai pas lu « Cujo » pour une raison un peu bête : j’ai acheté ce titre en seconde main, et la couverture est vraiment moche… De plus, c’est un style un peu à l’ancienne comme ça, avec une mise en page qui ne donne pas envie de le lire… Bref, ce sera probablement pour une prochaine fois.

Enfin, je n’ai pas lu « Marche ou crève » parce que je l’avais déjà lu, plusieurs années auparavant, et j’avais moins envie de le redécouvrir que « Carrie ».

Conclusion : qu’est-ce que je pense de mes retrouvailles avec le King ?

L’idée de ce mois spécial Stephen King était principalement l’envie de renouer des liens avec celui que j’ai toujours considéré comme mon auteur préféré.

En vérité, j’ai adoré découvrir ces titres que je ne connaissais pas, et relire « Carrie » ! Stephen King a vraiment un beau gros talent de conteur.

Il n’y a pas vraiment de « mais », si ce n’est que je ne suis plus trop tentée par l’horreur. J’ai eu cette phase durant la fin de mon adolescence et le début de l’âge adulte, je m’en vantais pas mal (j’étais jeune et inconsciente… !). Aujourd’hui, je préfère plutôt les livres destinés aux adolescents et aux jeunes adultes, qui abordent des sujets sensibles et qui donnent des messages forts.

Je continuerais sûrement de lire Stephen King, j’aime toujours son univers, mais je ne le lirais qu’une fois de temps en temps. Certains titres à venir me font déjà de l’oeil, comme « Les langoliers », et « Les évadés » !

Et vous, avez-vous un auteur préféré ? Qui est-ce ? Avez-vous déjà consacré tout un mois à cet auteur pour le lire et/ou le redécouvrir ? Et si vous êtes fans de Stephen King : quel est votre livre préféré de cet auteur ? Si vous ne l’avez pas encore lu, souhaiteriez-vous le découvrir ? Quels titres vous tentent ? Racontez-moi tout !

Fantastique

« Brume », Stephen King

Résumé

La fumée recouvrit tout comme de la brume.

Après un violent orage, la ville de Bridgton se retrouve encerclée par un bloc de brume opaque et menaçant. Piégés dans un supermarché Billy et son père vont vite comprendre que l’horreur qui se cache dans le brouillard n’est que le reflet de celle qui vit dans le coeur des hommes… Brume montre au lecteur une autre facette de King, celui qui joue avec les frontières du réel, faisant appel à nos peurs les plus ancestrales : le monstre caché dans le brouillard, ou derrière le sourire de notre voisin…

Il s’agit de l’édition Albin Michel Jeunesse, destinée aux adolescents à partir de 13 ans.

Mon avis

J’ai acheté le DVD du film il y a des années ! Je l’avais regardé avec ma cousine, fan d’horreur aussi, et la fin nous avait laissées sans voix. J’ai encore revu ce film quelques fois par après donc je ne vous cache pas que je connais cette histoire par coeur. Je voulais en lire l’histoire originale, mais elle fait partie d’un recueil de nouvelles portant le même titre. N’étant pas très fan des nouvelles, je ne voulais pas me procurer ce recueil pour n’en lire que celle qui m’intéressait. Et puis Albin Michel Jeunesse a fait mon bonheur en rééditant des titres du King, et en publiant ses nouvelles en one shot !

Dans « Brume », on suit David et sa famille le soir d’un violent orage. Le lendemain matin, un étrange brouillard s’étend sur leur petite ville. Afin de réparer certains dégâts et avoir de quoi manger, David se rend au supermarché avec son fils de 5 ans, Billy, ainsi que son voisin. C’est pendant ce temps que le brouillard s’étend vraiment. On n’y voit rien ! Au bout d’un moment, une personne rentre dans le supermarché, terrorisée, saignant du nez. Cette personne affirme qu’il y a quelque chose dans le brouillard…

En entamant ma lecture, j’ai été assez surprise par le choix de la narration interne ; c’est David qui raconte l’histoire. Cela change des narrations habituelles du King, qui nous a habitués à des narrations omniscientes. Mais cela m’a permis d’être captivée dès le début par l’histoire, même si je la connaissais déjà bien !

Dans l’ensemble, l’histoire correspond bien à mes souvenirs du film. Ce dernier apporte davantage de réponses quant à l’apparition des monstres qui se cachent dans la brume. Dans le livre, tout n’est que supposition, mais d’une certaine manière, cela répond quand même à nos questions.

Même s’il n’y a pas eu de surprise pour moi durant ma lecture, je n’en suis pas moins restée captivée et horrifiée ! La fin ne vaut pas celle du film, en terme d’horreur, mais d’une certaine manière, je préfère quand même celle du livre.

Stephen King nous offre un récit captivant avec cette nouvelle publiée sous forme de livre. Un récit riche en événements horrifiques que je ne peux que vous recommander !

Note

🌫️🌫️🌫️/5

Fantastique

« Sleeping Beauties », Stephen King

Résumé

Un phénomène inexplicable s’empare des femmes à travers la planète : une sorte de cocon les enveloppe durant leur sommeil et si l’on tente de les réveiller, on prend le risque de les transformer en véritables furies vengeresses.
Bientôt, presque toutes les femmes sont touchées par la fièvre Aurora et le monde est livré à la violence des hommes.
À Dooling, petite ville des Appalaches, une seule femme semble immunisée contre cette maladie. Cas d’étude pour la science ou créature démoniaque, la mystérieuse Evie échappera-t-elle à la fureur des hommes dans un monde qui les prive soudainement de femmes ?

Mon avis

Ce titre est dans ma PAL depuis sa sortie, en 2018. Cette incroyable couverture, ainsi que son résumé, m’avaient fait craquer. Pourquoi ne pas l’avoir lu ? A cause de cette peur d’être déçue… et du temps que je ne me donnais jamais pour lire. Ce mois spécial Stephen King m’aura motivée et permis de le découvrir enfin !

C’est une maladie bizarre qui s’attaque aux femmes qui s’endorment, enveloppées dans des cocons, comme des papillons. Si on arrache ce cocon, les femmes se réveillent, elles ne sont plus tout à fait elles-mêmes, et s’attaquent aux personnes qui les ont dérangées dans leur sommeil. Seule une femme semble ne pas être atteinte par la maladie… Comment les hommes vont-ils s’en sortir, maintenant qu’ils sont privés de leurs femmes ?

J’avais lu plusieurs avis mitigés concernant ce titre, j’avais un peu peur de ne pas accrocher… Et contre toute attente, j’ai adoré !

Au début, l’histoire m’a fait penser à la crise sanitaire actuelle : Aurora, telle que l’on appelle cette maladie qui touche les femmes, se déclare en Australie. Aucune chance qu’elle n’atteigne le Maine ! Et bah… si !

Ensuite, j’ai surtout été intriguée par cette maladie. Pourquoi seulement les femmes sont touchées ? Qu’est-ce qui provoque cette maladie ? Les femmes vont-elles se réveiller un jour ?

Ce roman est surprenant, tant par l’histoire que par les messages qu’il véhicule.

On suit à la fois les hommes, perdus sans leurs femmes, décidés à s’emparer de cette Evie (la femme qui n’est pas atteinte par la maladie), quitte à la tuer. Et en parallèle, on suit toutes ces femmes qui se réveillent dans une sorte de lieu parallèle. Là, elles peuvent créer leur monde, loin de la violence des hommes. Voudront-elles revenir à leur vie d’avant ?

Stephen et Owen King rendent un bel hommage au sexe féminin, en dénonçant les violences dont les femmes sont victimes, et en dénonçant aussi certains comportements masculins.

Ce roman est un beau gros pavé de plus de 800 pages, et je dois avouer que je me suis sentie un peu découragée vers la fin. Le livre comporte énormément de personnages et de narration. Néanmoins, cela reste une histoire très bien travaillée, avec des personnages très riches.

Si vous êtes un peu féministes dans l’âme et que quelques descritpions glauques ne vous font pas peur, je ne peux que vous conseiller de lire « Sleeping Beauties » ! 😉

Note

🦋🦋🦋/5

Fantastique, Jeunesse

« La petite fille qui aimait Tom Gordon », Stephen King

Résumé

Le monde a des dents et, et quand l’envie le prend de mordre, il ne s’en prive pas. Trisha McFarland avait neuf ans lorsqu’elle s’en aperçut.Quand elle se perd au cours d’une marche sur la piste des Appalaches, Trisha se retrouve à la merci de la forêt, piégée dans un labyrinthe vert et marécageux. Alors que les heures défilent, la petite fille fait face à une peur qui grandit, tente de la posséder : et si on ne la retrouvait jamais ?

Edité par Albin Michel Jeunesse, à partir de 13 ans.

Mon avis

On poursuit ce mois spécial Stephen King avec un titre qui me faisait envie depuis des lustres ! Je me revois encore, adolescente, devant le rayon Stephen King de ma librairie fétiche. Je m’étais longtemps attardée sur ce titre : « La petite fille qui aimait Tom Gordon », il m’intriguait. Je n’ai jamais osé l’acheter, de peur d’être déçue… Et puis, cette merveilleuse nouvelle édition est sortie ! Les couvertures sont tellement magnifiques… Je me suis empressée d’acheter cette histoire qui me faisait de l’œil depuis si longtemps !

On suit Trisha, une petite fille de 9 ans qui se perd dans les bois lors d’une excursion en famille, après s’être éloignée de sa mère et de son frère le temps de faire ses besoins. Elle s’éloigne de plus en plus du sentier tout en pensant s’y rapprocher. Au fil du récit, Trisha doit surmonter les piqûres de moustiques et de guêpes, les marécages, les maladies qui surviennent quand on mange et boit ce que la forêt nous offre comme vivres, etc.

Je pensais lire « Sleeping Beauties » pour le challenge littéraire 2021, pour le thème : un livre ayant le thème de l’horreur. Mais après avoir lu « La petite fille qui aimait Tom Gordon », c’est ce titre-ci que je case dans le challenge. A l’époque, ce livre m’aurait probablement déçue pour le manque de frissons. Je ne regrette pas de l’avoir seulement découvert aujourd’hui, cette histoire est juste… horrible !

Au début, je m’ennuyais un peu. Le livre fait environ 350 pages, et je me demandais ce que le King allait bien pouvoir nous raconter tout ce temps, au sujet d’une gamine perdue dans les bois et qui est fan de base-ball.

Mais plus le récit avance et plus on s’enfonce dans la forêt avec Trisha. Je pense qu’à sa place, à 9 ans ou même maintenant, j’aurais perdu mon sang-froid dès le début ! Trisha est une gamine incroyablement courageuse et intelligente ! Elle garde la tête haute les 95% du temps, c’est incroyable !

Quand on me parle d’horreur, j’imagine toujours des fantômes, des esprits maléfiques, des trucs horrifiques. Mais cette gamine perdue dans la forêt est, à mon sens, la plus horrifique des histoires ! Stephen King nous détaille tout : les conditions de Trisha qui est constamment entourée de moustiques, les marécages, les bestioles, etc. J’avais mal au cœur quand je voyais son état se dégrader au fil des pages, et la gorge nouée quand la petite se disait qu’elle allait probablement crever dans les bois…

Il est aussi question d’une bête qui suit Trisha dans la forêt. Est-elle bien réelle ou fait-elle partie de l’imagination de la petite fille ? Le doute persiste…

Tom Gordon a une place importante dans l’histoire, il est l’idole de Trisha. Elle écoute les matches de base-ball à la radio avec son walkman. Cette radio est une sorte de connexion avec le monde extérieur pour Trisha, ça la rassure. Au fil du temps, Trisha finit par imaginer que Tom Gordon est avec elle, elle lui parle et elle l’imagine lui répondre.

Le récit est principalement narratif puisque l’on suit une gamine perdue dans la nature, mais Stephen King jongle avec des flashbacks, il fait parler les commentateurs des matches à la radio, et Trisha se parle à elle-même, voire même à la méchante voix qui est dans sa tête, elle réagit aussi aux commentaires faits à la radio. Les descriptions sont tellement réalistes que le manque de dialogue ne se fait pas ressentir !

Je ne peux que vous recommander ce titre de Stephen King ! J’en ai été agréablement surprise. Il faut dire que je ne suis pas une fille de la nature, un rien me dégoûte, même si j’adore me promener dans les bois… Le tout, c’est de ne pas trop dévier du sentier…

Note

⚾⚾⚾⚾/5

Fantastique

« Carrie », Stephen King

Résumé

Une mère puritaine obsédée par le diable et le péché; des camarades de classe dont elle est le souffre-douleur : Carrie est profondément malheureuse, laide, toujours perdante. Mais à 16 ans resurgit en elle le souvenir d’un « don » étrange : de par sa seule volonté elle pouvait déplacer les objets à distance. Et ce pouvoir réapparaît aujourd’hui, plus impétueux, plus impatient…

Mon avis

Je commence ce mois spécial Stephen King avec une relecture de « Carrie ». Parmi tous les titres que j’ai pu lire de King, « Carrie » s’est directement imposé comme mon livre préféré, probablement grâce au thème du harcèlement scolaire.

J’avais lu le livre peu de temps avant la sortie du remake du film avec Chloë Moretz, en 2013. Je me souviens d’avoir pesté tout au long du film, principalement lors du final puisque les scénaristes ont choisi un fait se déroulant quand Carrie a 3-4 ans pour clôturer l’adaptation. Je me souvenais davantage du film que du livre, puisque j’ai fini par apprécier cette adaptation, et ça m’arrive de la revoir de temps en temps.

Si vous ne connaissez pas encore cette histoire, en voici un résumé : Carietta White, surnommée Carrie, est une adolescente de 16 ans. Considérée comme la risée de l’école, la jeune fille est victime de harcèlement scolaire depuis son plus jeune âge. C’est lorsqu’elle prend une douche après le cours d’éducation physique que Carrie a ses premières menstruations. Avec une mère fanatique religieuse, Carrie ne connaît rien de l’univers féminin et du sexe (le sang des règles appellent les hommes, c’est le Mal, et Carrie essuie son maquillage avec des serviettes et des tampons, c’est pour vous dire…). L’adolescente est persuadée d’avoir une hémorragie… Elle panique, ce qui amuse beaucoup ses camarades de classe présentes dans les vestiaires. Ces dernières lui lancent alors des serviettes hygiéniques et des tampons à la figure en lui criant de mettre le bouchon. Suite à cela, des phénomènes étranges commencent à se produire…

Je mourais d’envie de relire ce titre, comme je l’avais adoré, que certains passages m’avaient même marquée. De plus, je me souvenais davantage du film de 2013, je voulais voir pourquoi j’avais autant pesté devant cette adaptation… et je désirais me souvenir de l’oeuvre originale.

J’avais en tête qu’on suivait une sorte de reconstitution des faits dans un tribunal, mais ce n’est pas le cas. En fait, suite aux événements qui ont détruit la petite ville de Chamberlain, plusieurs livres ont été écrits pour analyser les faits, et c’est ce que nous présente Stephen King tout au long du bouquin. Ces extraits introduisent la narration des différentes parties de l’histoire. J’ai encore trouvé cela intéressant, original, comme manière de raconter.

Relire un livre dont on en connaît l’histoire par cœur est malheureusement moins magique qu’une première lecture… J’ai ressenti moins de compassion pour Carrie, les passages qui m’avaient marquée à l’époque m’ont semblé moins interpellant. Je me souviens d’avoir été vraiment énervée lors de certains passages, durant ma première lecture, j’étais déjà bien plus calme cette fois-ci !

Le récit ne m’a pas paru passionnant, mais la folie des personnages nous emporte. C’est un peu malsain, et ça nous fascine malgré nous. Pour donner un exemple : le thème principal du roman est le fameux bal de fin d’année, grande fête immanquable chez les adolescents américains. Toutes les adolescentes attendent cet événement avec impatience ! Chris Hargensen, le bourreau de Carrie, en est exclue, suite à la scène des serviettes dans les douches. Chris ne parvient pas à comprendre que ce qu’elle a fait est grave, elle en veut à mort à Carrie, « cette petite peste » qui l’empêche d’aller au bal. Chez Chris, cette haine envers Carrie devient une véritable obsession.

J’ai quand même été assez choquée par la mère de Carrie, je ne me souvenais pas qu’elle la traitait aussi mal ! C’est moins représenté dans les adaptations.

La fin m’a séduite, encore une fois. Carrie, une gosse maltraitée et victime de harcèlement scolaire, est poussée à bout. Certains se suicident, à bout de force. Mais Carrie, elle, est dotée de télékinésie, les dégâts sont encore plus graves… Si les gens avaient réagi plus tôt, y aurait-il eu autant de dégâts ?

Je pense que ce premier roman de King reste encore mon préféré, jusqu’à présent. Je l’ai lu en deux jours, et je le relirais déjà bien !

Note

❤️❤️❤️❤️/5

Comparaisons avec le film de 2013 :

Au vu de mes souvenirs concernant mes réactions au cinéma, j’ai regardé le film dès le lendemain de ma lecture. Je voulais voir s’il avait vraiment été aussi mal adapté. Si vous ne connaissez pas l’histoire et que vous n’avez pas envie d’être spoilé, je vous conseille d’éviter toute la partie sur le bal de fin d’année, voire même de ne carrément pas lire ce point-ci. Rendez-vous plus bas pour une petite conclusion sans spoil.

Le livreLe film
Epoque : les années 70Epoque : adapté aux années 2010. Ce n’est pas dérangeant. Au contraire, ça permet de voir comment se déroule le harcèlement scolaire à l’heure actuelle.
Margareth White est une mère vraiment sévère, au fanatisme extrême de la religion. Elle déteste vraiment sa fille, et elle en a même peur.Margareth White est plus sympa, plus maternelle. Elle a des signes de tendresse envers sa fille, ce qui n’est pas du tout le cas dans le roman. On ressent moins sa peur envers sa fille.
Carrie utilise ses pouvoirs d’instinct, elle ne fait pas de recherches, n’est pas curieuse de savoir ce qui lui arrive. Elle s’entraîne à utiliser ses pouvoirs, mais sans plus.Carrie va à la bibliothèque pour faire des recherches sur la télékinésie, elle regarde aussi des vidéos. Elle réalise qu’elle n’est pas la seule personne au monde à être dotée de télékinésie. Elle s’entraîne aussi à utiliser ses pouvoirs.
/Des scènes ont été ajoutées dans le film, de manière à mieux comprendre certaines choses, certains passages, sans les détails du livre.
Le livre relate des extraits d’analyses et études au sujet de Carrie. On sait certaines choses à l’avance, puis seulement on lit l’histoire.Contexte non repris : on vit tout au jour le jour, et non pas après les événements.
La prof de gym n’est pas très sympa avec Carrie, au début du roman. Après, elle devient plus gentille avec la jeune fille, mais elle n’est pas très présente dans le livre.La prof de gym a un rôle plus important, elle est utilisée comme seconde figure maternelle.
Spoil possible : Chris ne connait pas le projet de Billy pour égorger le cochon. Elle commandite certaines choses à son petit ami, pour se venger de Carrie, mais elle ne sait pas vraiment ce que Billy s’apprête à faire.Dans le film, Chris est présente à la ferme et égorge le cochon elle-même, ce qui n’est pas le cas dans le livre.

La fin du film (du bal aux dernières minutes) :

Le livreLe film
La mère de Carrie reste dans sa chambre.Carrie enferme sa mère dans le placard. Belle symbolique.
Chris dit avoir tout prévu pour que Carrie soit nommée reine du bal, mais les résultats ne se passent pas comme prévu. Deux couples se retrouvent à égalité et il faut procéder à un 2e vote.Les votes sont truqués, Carrie et Tommy sont directement nommés reine et roi de la soirée.
Sue est alertée par l’explosion de l’école, c’est ce qui la fait réagir pour sortir de chez elle.Sue reçoit un SMS de Chris, elle comprend alors que son amie a préparé quelque chose. Sue se rend à l’école, en panique, et elle est témoin des premiers événements.
Tommy meurt sans se rendre compte de rien. Carrie ne voit pas directement qu’il est mort, elle s’en doute, mais elle ne l’a pas vu.Tommy a le temps de réagir avant de recevoir le seau en pleine figure. Carrie comprend directement que quelque chose cloche.
Il n’y a évidemment pas de vidéo diffusée en direct dans les années 70. La cause de l’explosion de rires lors du bal, après le tragique incident (le sang), est assez floue dans le livre, ça leur fait juste rire que Carrie ouvre les yeux, qu’elle ait du sang partout sauf là, et le fait qu’elle titube un peu.La vidéo de Carrie dans les douches est diffusée aux yeux de tous, et c’est ce qui provoque les rires. La raison est donc plus « valable », et ce genre de chose peut réellement se faire à l’heure actuelle. Les vidéos circulent vite et peuvent détruire la vie des victimes de harcèlement.
Carrie contrôle tout de l’extérieur, elle n’est donc pas dans la salle du bal quand elle enferme tout le monde et déclenche l’incendie. Elle ne vise pas particulièrement ses bourreaux, elle se retrouve plutôt dans une transe où elle peut buter tout le monde, elle n’a plus rien à perdre.Petit effet assez ridicule : Carrie parvient à enlever un peu le sang qu’elle a sur elle via la télékinésie. Cette scène est assez WTF, c’est vrai. Ca permet simplement d’effrayer ses camarades de classe qui comprennent qu’ils ont été trop loin cette fois-ci. Carrie contrôle tout de l’intérieur. Elle déclenche l’incendie, fait en sorte de tuer ses bourreaux, puis elle s’en va en volant (WTF aussi).
On nous explique bien que Carrie a fait exploser tous les points d’eau de la ville, il est donc impossible d’éteindre l’incendie qui s’est déclaré dans l’école.C’est plus subtil, on voit des petits machins qui explosent, mais on ne comprend pas vraiment de quoi il s’agit (perso, sans le bouquin, j’aurais pas capté).
Elle rentre d’abord pour tuer sa mère avant d’aller tuer Chris.Fin de m**** oblige : les événements sont désordonnés. C’est en rentrant chez elle que Carrie tue Chris.
La station essence explose, mais je ne sais plus comment, pourquoi…C’est Carrie qui envoie la voiture de Billy dans la station essence, c’est ce qui provoque l’explosion.
Carrie détruit toute une ville, c’est surtout ça l’horreur du livre. Poussée à bout, en pleine transe, Carrie ne réalise pas trop ce qu’elle fait, et elle bute tout le monde sur son chemin.Probablement est-ce dû au budget : Carrie ne tue que ses camarades de classe en provoquant l’incendie de l’école et l’explosion de la station essence. C’est ma grosse déception pour ces 2 adaptations…
Carrie rentre chez elle dans le seul but de tuer sa mère. Elle est couverte de sang du début à la fin. Elle sort de sa transe après avoir tué Chris.Carrie rentre chez elle pour trouver du réconfort auprès de sa mère. Elle a le temps de prendre un petit bain… ce bain permet de nous faire comprendre que Carrie est sortie de sa transe.
Il y a un petit côté mystique : les gens savent que c’est Carrie qui a provoqué tout ça. Cette idée s’impose à eux, ils ne savent pas d’où ça leur vient. Ils savent aussi où elle se trouve en temps et en heure.Le côté mystique n’est pas repris.
Je ne sais plus comment Margareth meure (Carrie la tue, oui, mais je ne sais plus comment), en tout cas, Margareth n’est pas dans la position du Christ.Quand Carrie envoie tous les objets coupants sur sa mère, cette dernière est projetée au mur et les objets lui fendent les mains et la poitrine. Elle est donc accrochée au mur comme le Christ sur sa croix. Je trouve que c’est une belle symbolique…
Carrie meurt d’épuisement, à force d’utiliser son pouvoir, mais elle meurt aussi à cause d’une blessure dans l’omoplate, causée par sa mère.Carrie meurt à cause de ces p***** de pierres qui tombent sur la maison. Je rappelle que Carrie a 3 ans quand elle provoque ça…
Carrie est bel et bien morte, the end.La fin des deux films suggèrent que l’esprit de Carrie rôde, ou que Carrie pourrait carrément revenir.

Conclusion sur le film (sans spoil)

Suite à cette petite analyse, j’en déduis qu’effectivement, le film n’est pas fidèle au livre à 100%, mais ma réaction au cinéma était un peu trop excessive… ! Peut-être est-ce dû au fait que le récit m’a moins tenu à cœur lors de ma relecture, peut-être est-ce dû au fait que j’ai fini par aimer cette adaptation, je ne sais pas.

Le fait que le film soit adapté à nos jours ne me dérange absolument pas, peut-être que cela en freine certains, c’est possible. C’est peut-être cette adaptation « à nos jours » qui fait que je n’aime pas la première version que je juge un peu « vieillotte »… Je sais que la première version m’avait fait rager à cause du fait que Carrie embrasse son cavalier, ça n’arrive absolument pas dans le roman.

Bref, j’ai enfin fini de vous parler de « Carrie » ! L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous vu les deux adaptations ? Laquelle des deux préférez-vous ?