Dystopie, Fantastique, Science-fiction

« Nil », Lynne Matson

Résumé

Comment s’échapper d’une île qui n’existe pas ?
Charley se réveille sur une île qui ne figure sur aucune carte. Elle y survit jusqu’à sa rencontre avec Thad, le leader des rescapés. Il lui apprend la vérité, glaçante : pour quitter l’enfer paradisiaque de Nil, il faut trouver une des portes qui apparaissent au hasard. Il n’y en a qu’une par jour. Une seule personne peut l’emprunter. Et les adolescents n’ont qu’un an pour s’échapper. Le compte à rebours a déjà commencé…

Mon avis

J’ai entendu parler de « Nil » sur la chaîne d’Audrey, alias Le Souffle des Mots, comme toujours ! Ce livre semblant être un survivor sur une île paradisiaque m’a pas mal intriguée… ! Malheureusement, je ressors un peu mitigée de cette lecture…

Les résumés qu’on fait de cette histoire font très survivor, mais en vérité… c’est un côté assez absent du récit. Ce qui m’a ennuyée dans ce livre, c’est le fait que ces jeunes tombent sur Nil via une porte, et puis ils subissent ce qui leur arrive sans forcément chercher à comprendre. J’ai beaucoup comparé ce premier tome à la saga du « Labyrinthe » où les personnages se posent tout un tas de questions et partent à la recherche d’une sortie. Dans « Nil », effectivement, ils cherchent une sortie, mais ils ne se posent aucune question. Il y a aussi des tensions dans le groupe du « Labyrinthe », dans « Nil » il n’y en a pas beaucoup, tout est trop beau pour être vrai.

De plus, le roman est fort centrée sur une histoire d’amour qu’on sent venir à des kilomètres. Etonnamment, moi qui ne suis pas fan des histoires d’amour un peu trop omniprésentes, ça ne m’a pas dérangée, même c’était clichés à souhait… ! Ce que j’ai bien aimé, surtout, c’est que même si c’était prévisible, certaines réactions m’ont surprise, ne se présentant pas toujours comme je l’aurais cru.

Malgré tout ce négatif, je dois avouer avoir bien aimé ce premier tome ! C’est la narration qui fait le tout, je pense, c’était très fluide, très agréable à lire. Et le fait de vouloir avoir des réponses à nos questions joue beaucoup.

Je pense que ce livre peut se lire comme un one shot, et j’avoue hésiter à continuer. J’aurais voulu avoir des réponses à mes questions, et j’espère les trouver dans les autres tomes… Si vous les avez lus, dites-moi si on en sait plus sur Nil par après, si vous le voulez bien.

Pour conclure, je vous recommande ce voyage sur Nil, une île aux apparences paradisiaques, mais qui réserve bien des surprises…

Note

🏝️🏝️🏝️/5

Dystopie, Science-fiction

« Marche ou crève », Stephen King

Résumé

Mieux que le marathon… la Longue Marche. Cent concurrents au départ, un seul à l’arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette compétition… sur laquelle une Amérique obscène et fière de ses combattants mise chaque année deux milliards de dollars.
Sur la route, le pire, ce n’est pas la fatigue, la soif, ou même le bruit des half-tracks et l’aboiement des fusils. Le pire c’est cette créature sans tête, sans corps et sans esprit qu’il faut affronter : la foule, qui harangue les concurrents dans un délire paroxystique de plus en plus violent. L’aventure est formidablement inhumaine.
Les participants continuent de courir en piétinant des corps morts, continuent de respirer malgré l’odeur des cadavres, continuent de vouloir gagner en dépit de tout. Mais pour quelle victoire ?

Mon avis

Voici mon 2e Stephen King de l’année, comme nous sommes au mois de février et que j’ai décidé de lire un de ses romans par mois ! En vérité, il s’agit d’une relecture…

J’ai lu « Marche ou crève » il y a pas mal d’années déjà, et je me souviens avoir été captivée du début à la fin. Le suspense était incroyable, j’ai lu le bouquin en une journée ! J’étais à fond dedans. Ce livre est devenu l’un de mes préférés du King…

J’ai voulu le relire, par nostalgie, mais malheureusement, je me souvenais de la fin donc le suspense était moins présent. Néanmoins, je me suis concentrée sur d’autres aspects de l’histoire…

J’aurais voulu avoir un petit historique de la Longue Marche, savoir pourquoi ça a été créé, dans quel but, etc. A moins d’avoir été très inattentive en lisant le roman dans le train, je ne me souviens pas d’avoir lu de telles explications, et j’ai trouvé ça dommage.

A l’époque, la seule chose qui m’intéressait, c’était de savoir comment Garraty allait survivre à cette marche. Si c’est lui qu’on suit principalement, il va forcément survivre, non ? Tandis que cette fois-ci, je me suis concentrée sur l’horreur de cette marche. Ces gamins créent des liens, mais il y a tout de même cette envie morbide qui persiste : si mon copain meurt, ça en fera un en moins, et la marche se terminera bientôt. Il y a aussi des spectateurs qui viennent voir ces jeunes marcher, ils les encouragent, mais ils attendent aussi avidement que l’un d’eux se fasse abattre sous leurs yeux…

Je me souviens d’avoir été très vite fatiguée lors des marches parrainées organisées par mon école secondaire ! On marchait à notre rythme pendant 20 km, et j’étais déjà crevée à la moitié… Alors imaginez des gamins qui parcourent des centaines de kilomètres, à une cadence de 5 km/h, sans pouvoir vraiment dormir… ! Je peux vous le dire : c’est à devenir fou. Certains perdent la boule, d’autres deviennent malades, et j’en passe.

Et au milieu de tout ça, ces gosses discutent entre eux. Ils se posent pas mal de questions sur la vie, sur la mort, et les raisons de leur participation à cette Marche.

Lors d’une première lecture, ce récit est captivant par son suspense donc je vous le recommande vivement. Je garde un excellent souvenir de cette première lecture ! En guise de relecture… il vaut mieux en oublier la fin, si c’est possible. Mais le relire permet de se concentrer sur d’autres choses, ça peut s’avérer intéressant. Je ne pense pas avoir réalisé l’étendue de l’horreur de ce roman quand je l’ai lu la première fois…

Note

👟👟👟/5

Science-fiction

« Le jeu du maître » – tome 1, James Dashner

Le jeu du maître - James Dashner - Babelio

Résumé

Trois amis découvrent avec horreur que mourir dans leur jeu vidéo peut les faire mourir dans le monde réel. Ils sont engagés pour arrêter cette terrible manipulation.
Quand le quotidien est sans intérêt, que les rêves n’existent plus, il reste la réalité virtuelle : comme la plupart des jeunes de son âge, Michael passe son temps sur le VirtNet, une plateforme tentaculaire à mi-chemin entre un jeu vidéo et un réseau social. Relié au serveur par des fils sensoriels, son cerveau baigne dans cet univers parallèle. Mais quand une série de suicides – bien réels, ceux-là – intervient dans le cadre du jeu, Michael et ses amis hackers doivent se rendre à l’évidence, effrayante. L’intelligence artificielle aurait-elle pris le pas sur la réalité ?

Mon avis

C’est par le plus grand des hasards que j’ai découvert cette nouvelle saga écrite par James Dashner ! Ayant été accro à celle du « Labyrinthe », je ne me suis pas posée beaucoup de questions, et je me suis empressée d’acheter ce premier tome ! Pensant découvrir un univers similaire au manga « Sword Art Online », cette saga ne pouvait que me plaire…

Malheureusement, ce ne fut pas le cas. L’histoire commence directement, alors qu’on n’a même pas le temps de faire connaissance avec les personnages principaux. Quand on connaît le dénouement final, c’est logique, mais en attendant d’arriver à la toute fin de l’histoire, ça freine pas mal…

Je pensais que les joueurs mouraient dans la vie réelle s’ils venaient à être tués dans le jeu, comme c’est le cas dans « Sword Art Online ». Il n’en est pas du tout question dans ce premier tome, à part à la fin, du coup cela manque de pression, de suspense, d’accroche. On sait que tout ce que vivent les personnages n’est que virtuel…

Le seul suspense nous vient de ce mystérieux Kaine : qui est-il ? En quoi est-il si horrible ? Quel est son but ? Malheureusement, je n’ai tellement pas accroché à l’univers que tout ce mystère autour de Kaine ne m’intéressait pas plus que ça.

Je dois avouer que le livre a commencé à piquer ma curiosité à la toute fin, ce qui me fait douter quant à la poursuite ou non de cette saga. Pour le moment, je ne pense pas la continuer, mais peut-être que je changerai d’avis plus tard…

En résumé, je n’ai pas accroché à ce nouvel univers, et l’histoire ne m’a pas emballée plus que ça, même si elle devient assez intéressante sur la fin.

Note

💻💻💻/5

Dystopie, Science-fiction

« La faucheuse », tome 1, Neal Shusterman

La faucheuse, tome 1 - Neal Shusterman - Babelio

Résumé

Les commandements du Faucheur : Tu tueras. Tu tueras sans aucun parti pris, sans sectarisme et sans préméditation. Tu accorderas une année d’immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue. Tu tueras la famille de ceux qui t’ont résisté. « MidAmérique, milieu du 3e millénaire. Dans un monde où la maladie a été éradiquée, on ne peut plus guère mourir qu’en étant tué aléatoirement (« glané ») par un faucheur professionnel. Citra et Rowan sont deux adolescents qui ont été sélectionnés pour devenir apprentis-Faucheurs ; et, bien qu’ils aient cette vocation en horreur, ils vont devoir apprendre l’art de tuer et comprendre en quoi cette mission est bel et bien une nécessité. Mais seul l’un des deux adolescents sera choisi comme apprenti à part entière, et lorsqu’il devient clair que la première tâche du vainqueur sera de glaner la vie du perdant, Citra et Rowan se retrouvent dressés l’un contre l’autre bien malgré eux… »

Mon avis

Je vois beaucoup ce titre passer sur les réseaux, et je dois avouer que ça m’a fortement donné envie de le lire !

L’histoire se passe dans le futur. Désormais, les humains vivent sans tomber malade. Ils se sont tellement développés qu’ils ne ressentent plus la douleur physique, ils cicatrisent vite. S’ils meurent par accident, leurs corps sont amenés dans un centre de résurrection. Il est donc impossible de mourir. Pour éviter une surpopulation, on désigne certaines personnes comme « faucheurs ». Ce sont ces faucheurs qui décident de tuer, de glaner (terme moins « meurtrier ») un certain nombre de gens, de manière « officielle ». Pour devenir faucheur, il faut suivre un apprentissage auprès d’un faucheur confirmé. Maître Faraday a choisi deux apprentis : Citra et Rowan. C’est une première ! Mais il a été décidé que seul l’un des deux apprentis se verra nommé faucheur, et ce dernier devra glaner son camarade…

Au vu du succès de cette saga, je m’attendais à une histoire assez dingue, extraordinaire ! Dans un premier temps, ce ne fut pas le cas, d’un point de vue personnel. Je m’ennuyais un peu, tout ça me faisait fort penser aux sagas écrites par Joseph Delaney (« L’épouvanteur », « Arena 13 »). C’était un peu du « déjà vu », si je puis dire.

Il faut attendre les 200 pages pour que la décision concernant le glanage de l’un des deux apprentis soit prise. Je pensais que cela surgirait plus tôt (même carrément dès le départ), que l’on suive une sorte de compétition entre Citra et Rowan. Je m’attendais peut-être aussi à une histoire plus cruelle… Et rien ne correspondait à mes attentes.

C’est lorsque Maître Faraday, le mentor des deux apprentis, disparaît que l’histoire m’est soudain devenue plus intéressante. Au fil du récit, j’ai été subjuguée par cet univers créé par l’auteur ! Tout est bien pensé. L’histoire est très humaine ; ce n’est pas parce qu’on est faucheur que l’on prend forcément du plaisir à tuer des gens. En vérité, ce premier tome aborde pas mal de sujets sensibles.

L’auteur met aussi en avant la dualité qui existe entre les traditions et les nouvelles visions, dualité que l’on rencontre un peu partout, encore actuellement. Mon âme de bibliothécaire-documentaliste-archiviste a été assez séduite par ces passages où Citra et Rowan consultent des archives…

Cette histoire ne m’a pas transportée au point de rejoindre les avis que j’ai pu lire. Ce n’est donc pas un coup de coeur. J’ai beaucoup aimé les thèmes abordés, j’ai été impressionnée par cet univers, et j’ai passé un bon moment lecture, mais sans plus.

Ce premier tome se termine sans véritable twist. Pour le moment, je me contente de cette fin, et je ne pense pas lire la suite. Mais qui sait ? Peut-être changerais-je d’avis plus tard…

Note

🔪🔪🔪

Science-fiction

« Numéro quatre », Pittacus Lore

Résumé

Neuf d’entre nous sont venus sur terre. Notre but était de grandir, de nous entraîner et de nous réunir pour ne faire qu’un afin de les combattre. Mais ils nous ont trouvés et nous ont pris en chasse les premiers. À présent, nous sommes tous en fuite. Nous nous cachons en permanence pour que personne ne nous repère. Nous vivons parmi vous sans que vous vous en rendiez compte. Mais eux le savent.

Ils ont attrapé Numéro Un en Malaisie.
Numéro Deux en Angleterre.
Et Numéro Trois au Kenya. Ils les ont tous tués.
Je suis Numéro Quatre.
Et je suis le prochain.

Mon avis

Comment vous dire que je me sens vieille ? Le film date de 2011, et j’avais été le voir au cinéma ! Je ne connaissais pas du tout cette saga. Au fil des ans, j’ai oublié l’existence de ce film, que j’avais bien aimé à l’époque. Et heureusement, grâce à mon fanatisme soudain concernant les sagas littéraires, et grâce à mon club de lecture virtuel, je me suis souvenue de « Numéro quatre » et je l’ai enfin lu !

On suit John Smith, un adolescent par comme les autres puisque c’est un extraterrestre. Il a été envoyé sur Terre avec neuf autres enfants et leurs « protecteurs » (des Cêpanes) pour que leur espèce survive puisque leur planète, Lorien, a été complètement décimée par les Mogadoriens. Ces derniers sont d’ailleurs à leurs trousses. John est le numéro quatre sur la liste, ils ne peuvent être tués que dans l’ordre chronologique, et les trois premiers numéros (enfants/adolescents) sont morts.

A la mort du numéro trois, John et son protecteur, Henri, déménagent pour commencer une nouvelle vie… encore une fois. Ca leur arrive souvent de devoir partir du jour au lendemain, sans pouvoir prévenir personne, afin de ne pas être retrouvés par les Mogadoriens. John a atteint un âge où ses Dons doivent apparaître. Les Dons, ce sont des pouvoirs magiques qui lui permettront de se battre, principalement.

Cette fois-ci, John en a marre de fuir. Il rentre au lycée et rencontre Sarah, dont il tombe éperdument amoureux. Et les gens de son espèce ne peuvent tomber amoureux qu’une seule fois. Sarah est la bonne, c’est la fille avec laquelle il fera sa vie. Il se fait aussi un ami, Sam, qui croit en l’existence des extraterrestres. Mais à force de rester et de se faire remarquer, John va s’attirer des ennuis…

Ce qui est assez épatant, c’est que je n’ai plus vu le film depuis des années, et rien qu’en lisant l’histoire, je revoyais tout dans ma tête ! Je me souvenais des twistes et tout. Donc au début, comme tout me revenait en mémoire et qu’il n’y a pas beaucoup d’actions, j’avais du mal à accrocher. Mais une fois qu’Henri enquête sur une revue d’extraterrestres et qu’il ne rentre pas chez lui, qu’on se doute bien qu’il s’est passé quelque chose, plus moyen de lâcher ce bouquin ! J’ai peut-être aussi eu du mal à accrocher parce que je venais de terminer le deuxième tome de « La 5e vague » qui est un peu du même contexte… et du coup, trop d’extraterrestres d’un coup, ça gave un peu…

On est accro à l’histoire parce que John est un extraterrestre, qu’il a des flashbacks de sa planète, c’est intriguant. Il est en danger, il y a du suspense. C’est bien ficelé, c’est prenant.

Mais voilà, comme je l’ai dit, je ressortais d’une histoire d’extraterrestres pour plonger dans une autre. J’aurais dû faire une coupure entre les deux, je n’y ai pas pensé. Donc voilà, j’ai passé un très bon moment avec « Numéro quatre », mais ce n’est pas un coup de cœur. J’ai bien aimé, mais sans plus. Je ne sais pas encore si je lirai les autres tomes…

Nostalgique, j’ai revu le film. Il y a pas mal de choses qui changent par rapport au livre. Par exemple : Henri est très secret, il la joue solo, il ne veut pas que John aille à l’école, John n’est pas au courant qu’il va avoir des Dons, etc. Dans le livre, c’est tout l’inverse. Et en fait, c’est pas du tout dérangeant parce qu’on découvre les choses en même temps que John, si on n’a pas lu le livre. Et quand on connait le livre, ça passe aussi. Je ne sais pas comment expliquer, mais ça reste bien ficelé, ce n’est pas une adaptation totalement libre et à côté de la plaque. La bande-annonce est ici.

Note

👽👽👽/5