Romans contemporains

« Le Diable s’habille en Prada », Lauren Weisberger

Le Diable s'habille en Prada - Lauren Weisberger - Babelio

Résumé

Andrea n’en revient pas : même avec ses fringues dépareillées, elle l’a décroché, ce job de rêve. La jeune femme de vingt-trois ans va enfin intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode new-yorkais ! Et devenir l’assistante personnelle de la rédactrice en chef, la papesse du bon goût, la dénommée Miranda Priestly. Une chance inouïe pour Andrea : des milliers d’autres filles se damneraient pour être à sa place ! Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipère. Leurs raisons de vivre ? Répondre à TOUTES les angoisses existentielles de la déesse Miranda. Justement, cette dernière vient de trouver une nouvelle victime de la mode : « An-dre-ââ »…

Mon avis

Durant mon adolescence, j’ai eu ma période Anne Hathaway, ce qui m’a amenée à découvrir le film « Le Diable s’habille en Prada ». J’ai toujours voulu découvrir le livre d’origine, ce que j’ai enfin fait !

J’ai toujours du mal à parler d’un livre dont je connaissais déjà l’histoire, mais je dois avouer que dans ce cas-ci, les choses vont un peu changer… En effet, le film n’est qu’une infime partie du roman !

Le film a été tourné en comédie, petite histoire pour se détendre, tandis que dans le roman, certains passages se font plus graves (notamment pour Lily, la meilleure amie d’Andy). C’est Andy qui nous raconte l’histoire, avec humour, et je me suis bien plus avec elle. J’étais tout autant partagée qu’elle dans certaines situations.

Le film humanise Miranda Priestly, surtout lors du voyage à Paris. Dans le livre, il n’en est rien. Cette femme est vraiment insupportable ! Je suis justement en train de changer de boulot, mon chef n’y est pas pour rien, et je n’aurais pas supporté d’être à la place d’Andréa.

Ce qui m’a le plus dérangée, découragée, c’est la longueur des chapitres (je suis une adepte des chapitres assez courts). Mais à part ça, l’histoire se lit facilement. C’est léger et drôle, malgré certains sujets plus grave et Miranda qui est assez énervante !

Pour avoir vu le film avant, il me plaît bien, mais il ne représente qu’un petit quart du roman, il est adapté assez librement.

Si vous recherchez un livre sans prise de tête, « Le Diable d’habille en Prada » est fait pour vous 😉

Note

👢👢👢👢/5

Romans contemporains

« Les évadés », Stephen King

Les évadés - Stephen King - Albin Michel - Grand format - Librel.be

Résumé

« Comme je crois l’avoir dit, en prison tout le monde est innocent. Pendant tout le temps que j’ai passé là-bas, j’ai cru à l’innocence de moins de dix hommes. Andy Dufresne était l’un d’eux. »

Condamné à une peine de prison à perpétuité après le meurtre de sa femme et de l’amant de celle-ci, Andy Dufresne, jeune banquier, purge sa peine au pénitencier de Shawshank.

Roman de patience et de vengeance, Les Evadés est un chef-d’oeuvre de King, servi par une galerie de personnages inoubliables et un sens du suspense jamais égalé.

Mon avis

« Les évadés » est l’un de mes films préférés. Je l’ai découvert parce que je suis une grande fan de Morgan Freeman, et à chaque fois que le générique mentionne qu’il s’agit d’une adaptation de Stephen King, j’en suis surprise ! Etant donné qu’Albin Michel Jeunesse édite la plupart de ses nouvelles en « romans one shot », je me suis procurée ce récit.

J’ai été étonnée par le fait que cette histoire soit si courte, à peine 180 pages ! On y lit le récit de Red (Morgan Freeman dans le film), qui nous relate l’histoire d’Andy Dufresne, un homme qui se retrouve à purger sa peine en prison, à perpétuité, pour l’assassinat de sa femme et de son amant.

Comme toujours, il m’est difficile de donner mon avis sur une histoire que je connaissais déjà, et je vais comparer un peu avec le film…

Dans le film, j’ai toujours interprété le titre, « Les évadés », avec cette bibliothèque qui se construit dans la prison, sous la supervision d’Andy. Ces gens s’évadent via les livres. Le film, d’après mes souvenirs, est fort basé sur cette bibliothèque. Tandis que dans le roman, qui est si court, tout cela est fort résumé, « survolé », et je n’ai pas ressenti cette sensation de liberté par les livres.

On y suit aussi, toujours dans le film, une bande de potes, unie par ce qu’ils vivent en prison. Malgré l’horreur qui peut survenir (notamment les viols), ces gens peuvent compter sur leur clan, leur bande, et vivre de chouettes moments, si je puis dire. Dans le bouquin, j’ai l’impression que tout tourne autour de Red et Andy… Le film développe merveilleusement bien cette courte histoire !

Malgré ces commentaires entre le film et le livre, qui peuvent sembler négatifs, j’ai aimé suivre le récit de Red. J’avais l’impression qu’un papy me contait son histoire, c’était sympa, apaisant.

Note

⛓️⛓️⛓️⛓️/5

Drame, Romans contemporains

« Les silences », Amélie Antoine

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Résumé

Édouard Bresson est l’humoriste préféré des Français. Le moindre de ses spectacles se joue à guichets fermés. Mais, à chaque tournée, au premier rang, une place reste désespérément vide. Et, à chaque fois, son cœur se déchire un peu plus.
La France entière l’adule et l’envie.
La France entière, sauf son fils, qui ne vient jamais l’applaudir, parce qu’il le déteste de l’avoir négligé toute son enfance.
Que faire quand on réalise qu’il est peut-être désormais trop tard pour rattraper ses erreurs  ?
Imaginez un homme qui a tout, absolument tout pour être heureux.
Sauf l’essentiel.

Mon avis

Je suis intriguée depuis peu par Amélie Antoine, j’en entends beaucoup parler. Encore une fois, j’ai eu la chance de recevoir un de ses titres dans la box de Noël organisée par mon club de lecture !

Il faut savoir que « Les silences » a d’abord été publié sous le titre « Quand on n’a que l’humour… ». Les deux titres correspondent assez bien à l’histoire. Je ne sais pas pourquoi il y a eu ce changement de titre, mais bon.

J’ai lu ce livre pour le challenge littéraire 2021, pour le thème : lire le livre d’un auteur qui a le même prénom que toi. J’avais envie de découvrir une autre Amélie, comme je connais déjà un peu la plume de Nothomb.

Le roman est divisé en deux parties : la première, c’est celle d’Edouard Bresson. C’est un humoriste au sommet de sa gloire, du genre à toujours vouloir se renouveler, aller plus loin. Les chapitres jonglent entre son dernier spectacle et son passé. La deuxième partie, quant à elle, est centrée sur le fils d’Edouard : Arthur. Son père lui a organisé une chasse au trésor, comme quand il était gamin. C’est un peu contre sa volonté, le cœur rempli de rancœur et de haine envers son père, qu’Arthur entame cette chasse…

Je n’ai pas trop aimé l’Edouard humoriste, mais je dois avouer que son passé m’a attendrie, m’a fait de la peine. La raison qui le pousse à vouloir faire rire les gens est très touchante, mais Edouard est le genre de gars qui fait des blagues qui vont trop loin. Je ne me suis pas attachée à ce personnage… Par contre, j’ai bien aimé la partie d’Arthur, qui apprend à connaître son père, à briser ses idées prédéfinies concernant ce dernier. J’ai moi-même appris à aimer Edouard en lisant cette deuxième partie.

Je suis assez mitigée quant à cette lecture. J’ai bien aimé, mais sans plus… L’histoire est touchante, mais elle ne m’a malheureusement pas transportée.

Note

😂😂😂/5

Romans contemporains

« Changer l’eau des fleurs », Valérie Perrin

Changer l'eau des fleurs - Valérie Perrin | 9782253238027 | Club

Résumé

Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu’elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu’un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l’on croyait noires, se révèlent lumineuses.

Mon avis

Un livre à succès que je vois passer partout. Ma philosophie me dit de ne pas m’y intéresser, mais c’est toujours tentant de lire les succès du moment… Je l’ai vu dans la PAL de ma belle-mère qui me l’a gentiment prêté.

Il est difficile de faire un résumé de l’histoire sans trop rien dévoiler. Je vous raconterai donc ce que je peux.

Dans ce roman, nous suivons Violette Toussaint, garde-cimetière, mais auparavant, elle abaissait les barrières quand les trains passaient. Nous suivons cette femme à la fois dans son présent et dans son passé. Mariée à Philippe Toussaint qu’elle a rencontré très tôt, ce couple assez particulier a donné naissance à la petite Léonine. Les parents de Philippe détestaient Violette, une fille pas assez bien pour leur fils, et méprisaient cette dernière. Le prénom de Léonine ne leur plaisant pas, ils l’ont appelée Catherine (charmant).

Philippe Toussaint adore la moto. Il partait souvent pour faire de longues balades, seul. Mais il partait aussi à la conquête des femmes et trompait Violette, qui le savait très bien. Et un jour, Philippe est parti pour ne plus jamais revenir…

Et puis, Julien Seul vient frapper à la porte de Violette. Sa mère aimerait être enterrée auprès de Gabriel Prudent. Julien ne connait pas cet homme, il veut voir sa tombe, savoir qui il est.

Dans le roman, nous suivons en fait plusieurs histoires : l’histoire d’amour de la mère de Julien, Irène, avec Gabriel, à travers son journal intime, l’histoire de Violette, mais aussi celle de Philippe.

En gros, c’est ce que nous lisons. Il faut un peu suivre pour savoir qui parle, qui nous suivons, et à quel moment on est, mais ce n’est pas compliqué de s’y retrouver.

Au début, j’ai eu un peu peur. Le livre était gros, et l’histoire des parents méprisant Violette, ça m’a fait penser à « Tout le bleu du ciel ». Mais finalement, ces deux histoires sont bien complètement différentes.

C’était long à lire, j’ai trouvé qu’un des chapitres était totalement inutile (Violette qui entend des bribes de conversation de ses collègues de cimetière). Mais en même temps, les chapitres étaient courts donc j’avançais relativement vite. Et je voulais savoir. C’est ça qui m’a fait tenir jusqu’à la fin.

En gros, un tragique événement survient, et tout ce que l’on souhaite, c’est que les personnes concernées se rétablissent, mais aussi que l’affaire soit résolue, je dirais.

Beaucoup de personnes furent bouleversées par leur lecture. Ce ne fut pas mon cas. J’ai bien aimé, mais sans plus.

J’ai aimé rencontrer ces inconnus de passage, de voir à quel point il peut parfois être facile d’inviter des gens pour parler, écouter, consoler. C’est plein d’humanité, ça fait du bien !

J’ai aussi beaucoup aimé avoir la version de Violette, puis la version de Philippe Toussaint. Je dirais simplement qu’il ne faut pas se fier aux apparences, ni à ce que l’on nous raconte. J’ai bien aimé cet aspect-là.

Il faut s’accrocher, parce que ce n’est pas facile à lire, l’histoire est relativement triste. Malgré ça, Violette rencontre les bonnes personnes et on « s’amuse bien » dans son cimetière, si je puis dire.

Je tiens aussi à saluer la plume de l’auteur. C’est très bien raconté, bien détaillé, c’est plaisant à lire (même si on n’accroche pas forcément à l’histoire, comme ce fut mon cas).

Bref, cette lecture ne m’a pas autant conquise que d’autres, mais ça ne m’a pas déplu, j’ai passé un bon moment dans le monde assez particulier de Violette Toussaint.

Note

🌷🌷🌷/5